Cet amortisseur social n’est pas le générateur de cet état d’esprit, mais son miroir grossissant. Comme dans chaque moment critique, chaque crise violente, le monde se sépare en 2 catégories : ceux qui font face et qui redoublent de courage, et ceux qui laissent filer en perdant prise sur la flèche du temps. On n’apprend pas à prendre un ris dans la voilure lors du coup de tabac, mais en s’exerçant par temps calme.
Finalement ce qui mérite le plus fort de notre attention, ce ne sont ni les premiers de cordée, ni les oisifs démasqués, mais ceux qui ont tenté courageusement de faire face et qui ont dû baisser les bras, par manque de formation, par solitude, par fragilité. L’amortisseur social nous donne la chance de pouvoir encore les aider. Ne perdons pas de temps !