Les ateliers — Les Entretiens de Valpré

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Outils personnels

Au croisement de l’entreprise et de la personne humaine

Les ateliers

Réflexion pratique par petits groupes (20 personnes en moyenne) autour de deux experts du sujet traité.

« ne vous inquiéteZ donC pas pour le lendemain... » atelier 1

Dans un monde où la concurrence est d’une rigueur impitoyable, est-ce raisonnable de mettre sa confiance en un Dieu Père comme un enfant insouciant ? Peut-on prendre à la lettre l’affir- mation on ne peut plus claire de Jésus : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. » ? Peut-on accorder crédit à ces croyants qui en expérimentent la vérité jour après jour ? Et faire confiance au Pape François qui nous appelle à la joie de l’Evangile sous toutes les latitudes ?

  • Père Claude Maréchal Assomptioniste
  • Thierry Villemagne Dirigeant d'humanem formation

« pas d’avenir sans ConfianCe ! Comment aider Ceux qui l’ont perdue à retisser Ce lien soCial vital ? » atelier 2

Quelle qu’en soit la cause, être exclu de la société prive l’être humain de sa dignité et remet en cause son identité et son statut social. Chaque année en France, 85 000 personnes sortent de prison et 3 sur 4 n’arriveront jamais à se réinsérer, le nombre de SDF a doublé en 10 ans. Mais comment faire confiance, prendre le risque d’aller vers l’autre, et dominer ses craintes ou son indifférence? Quels moyens mobiliser, quelles solutions mettre en œuvre pour aider ceux qui n’ont plus confiance ni en eux, ni en la société, ni en l’avenir, à reconstruire leur vie familiale,  sociale et professionnelle ? Les entreprises ont-elles un rôle à jouer pour favoriser cette réinsertion ?

  • Regis Bretonès Chef de projet - P.E.R.L.E. Parcours Evolutif de Retour vers le Logement par l’Emploi
  • Bruno laCHnitt Diacre, aumônier à la Maison d’arrêt de Lyon-Corbas et à l’EPM de Meyzieu, aumônier régional

« HandiCap / responsabilité soCiale de l’entreprise : faire ConfianCe, intégrer la difféRence et cRéeR de la valeuR ! » atelier 3

L’inclusion des personnes en situation de handicap est souvent vécue par les entreprises comme une contrainte réglementaire coûteuse sur le plan humain, matériel, logistique, financier... à laquelle la majorité se soustrait en versant une simple contribution à l’Agefiph. Pourtant, des entreprises, portées par les convictions personnelles de leurs dirigeants, ou la volonté de s’engager dans une démarche RSE, mettent en place une réelle stratégie « diversité/handicap » qui favorise l’égalité des chances. Dans ce contexte, quels sont les leviers pour fédérer leurs équipes autour de collègues handicapés, pour faciliter la cohésion en interne ? L’entreprise peut-elle à long terme renforcer sa performance globale par cette poli- tique socialement responsable ?

  • xavier du Crest Directeur France de Handicap International
  • pierre gaillard Human Resources & Communication Director Boccard Services

séCurité sanitaire des aliments, santé publique... peut-on espérer une ConfianCe durable ? atelier 4

Pasteurisation, stérilisation, lyophilisation, ionisation... les procédés industriels sécurisent grandement les aliments consommés, et la France fait partie des pays les plus sûrs. Lait aux salmonelles, œufs au fipronil, poulet à la dioxine, maladie de la vache folle, excès d’additifs, herbicides, pesticides décriés... : la montée en puissance du modèle agro-alimentaire intensif serait-elle insuffisamment maîtrisée ? L’objectif de maximisation des profits générés explique- t-il certains manquements ? La communication médiatique est alarmante et nourrit la défiance des consommateurs vis-à-vis des industriels. GMS, DGCCRF, ANSP, cadre législatif peu dissuasif sont également pointés du doigt. La santé publique relève de la responsabilité de l’Etat. Face aux lobbys, les mesures prises sont-elles à la hauteur des enjeux ? Comment améliorer l’efficience du dispositif d’alerte et de contrôle et restaurer durablement la confiance des consommateurs ?

  • Henri nigay Président – Directeur technique Entreprise Nigay
  • pascal desamais Directeur général de l’ISARA

« reCruter, faire ConfianCe, parier sur l’autre et sur l’aveniR... Quels sont les bons cRitèRes décisionnels ? » atelier 6

A l’heure où la loi pacte est en cours de discussion, redéfinissant une partie du rôle et de la mission de l’entreprise, comment les salariés la perçoivent et qu’en attendent-ils ?
Y a-t-il une place pour la confiance dans le management ?
Comment cela se concrétise-t-il au quotidien ? Quelle est la réciprocité de la confiance ?
Quelles sont les limites de la confiance ?
La confiance est-elle une valeur partagée ? Est-ce un slogan de marketing social ?

  • eric botHier Directeur associé- cofondateur du cabinet Axelyo
  • laurent dupont DRH de la société ZF PWK Mécacentreà Saint Etienne

« management par la ConfianCe... Comment déléguer tout en assurant la maîtrise des risques ? » atelier 7

Quand une entreprise se développe, qu’il n’est plus possible de tout prendre en charge, déléguer est indispensable... Cela expose à des risques et peut faire craindre perte de temps, perte de pouvoir, et perte de maîtrise. Comment éviter  dès lors de basculer dans une autorité de contrôle pouvant être démobilisatrice si perçue comme excessive ? Comment transférer sereinement et efficacement la responsabilité d’activités à des collaborateurs et collaboratrices, sur quels critères et à quel moment ?

Pourquoi subsidiarité et suppléance, fondement du management par la confiance, sont un préalable à toute délégation? Permettre à chacun de se sentir utile, à sa place, digne de confiance, et rendre ainsi une équipe plus engagée, plus fiable, plus performante, responsabilise et réduit le besoin de contrôles. Mais comment garder un niveau de visibilité suffisant sur les opérations déléguées afin d’assurer leur efficience et leur conformité ? Quel dispositif mettre en place pour être alerté en cas de dérives et prendre les mesures qui s’imposent pour assurer maîtrise des activités et réalisation des objectifs ? Certains dysfonctionnements inhérents à la délégation donnée peuvent engager la responsabilité pénale du dirigeant, altérer la pérennité de l’entreprise... Comment prévenir ces risques majeurs tout en appliquant un véritable management par la confiance ?

  • anne CHatelain Présidente d’AUDIENTUR, Conseil en Management (Gouvernance Risque Compliance)
  • philippe bailbe Directeur général des services de la Région Auvergne-Rhône-Alpes

« améliorer ConfianCe en soi et leadersHip « au féminin ». des Clefs pour renforCer l’égalité en entreprise... » atelier 8

Les femmes gagnent 25 % de moins que les hommes tous postes confondus. La discrimination peut être sanctionnée par la loi. Les entreprises ont jusqu’en 2022 pour se mettre en confor- mité. Est-ce réellement la meilleure façon de faire progresser l’égalité en entreprise ? Selon le Ministère du Travail (2018), 42 % des cadres sont des femmes, mais 17 % seulement sont à des postes de directions. La loi Copé-Zimmerman impose un quota de 40 % de femmes dans les organes de surveillance depuis 2017. L’enjeu est cependant d’intégrer les comex. Mais obliger les entreprises à féminiser leur gouvernance peut-il contribuer à améliorer la confiance des femmes en leur capacité à réussir par elles-mêmes ?

Près d’une femme sur deux pense qu’une meilleure estime de soi lui permettrait de progresser plus vite dans sa carrière. Pourquoi cette difficulté à prendre conscience de sa valeur et comment y remédier ? Près d’1/4 des femmes déclare manquer d’assurance à l’oral, 1/3 est réticent à se mettre en avant dans l’entreprise. Quelles sont les solutions pour renforcer son leadership et comment oser montrer ses capacités et afficher son ambition ? L’engagement associatif et les réseaux peuvent-ils réellement aider les femmes à prendre confiance en elles et comment ? Formation, coaching, mentoring, permettent d’apprendre à oser. Mais quelle forme d’accompagnement privilégier? Lorsqu’on dispose de tous les savoir-faire et savoir-être pour exercer des responsabilités, quelle est la bonne approche pour accéder aux fonctions-clés ?

  • ségolène montillon-beCHet Directrice de Territoire BNP Paribas
  • odile roCHe Coach et auteur de « Elan de Vie, l’audace de réussir » (Editions Magic Laws, 2016)

« gagner la ConfianCe du banquier, un véritable enjeu... antiCiper pour aCCéder au Crédit ! » atelier 9

La confiance du banquier dans la capacité d’un client à honorer ses remboursements détermine sa décision d’octroyer ou non un crédit. Quels sont les fondements de cette confiance ? Comment une entreprise et son dirigeant la gagnent-t-ils et comment éviter de la perdre ? Si les critères financiers sont essentiels, quels sont les critères qualitatifs également pris en compte dans la décision ?

La banque numérique, les fintechs, facilitent la gestion au quotidien de l’entreprise. Cette évo- lution a-t-elle une incidence sur la relation de confiance qui lie un banquier à son client ? Les banques utilisent la cote de la Banque de France ou la note interne qu’elles attribuent elles- mêmes à leurs clients pour évaluer le risque de défaut de l’emprunteur, pour définir les condi- tions d’octroi du crédit. Toute entreprise doit impérativement anticiper cette « évaluation » qui peut être décisive pour l’obtention d’un crédit. Quels sont les étapes à prévoir en amont d’un besoin de financement ? Un dirigeant peut-il contribuer à améliorer la cote/note de son entre- prise et si oui comment ?

Avoir plusieurs banques peut-il favoriser l’accès au crédit et si oui dans quel cas? Pour les TPE, PME, ETI, et grands groupes, gagner la confiance du banquier se fait-il sur les mêmes critères ?

  • guillaume alabergère Directeur du service des entreprises de la Banque de France de Lyon
  • philippe delaCarte Président du Directoire de la Banque Rhône-Alpes

« gouvernanCe : plus de transparenCe pour plus de ConfianCe...        quels sont les véritables enjeux ? » atelier 10

Depuis 15 ans, les entreprises subissent une augmentation exponentielle de leurs obligations de reporting. Transparence des comptes et des rémunérations, transparence « extra-financière », publication des rapports... Quels sont les risques encourus par les entreprises qui voient leurs obligations de communication ainsi démultipliées ? Ces nouvelles exigences ont amélioré le niveau d’information du public et des actionnaires. Mais font-ils plus confiance aux entreprises dès lors qu’ils sont mieux informés ? Si le respect de ces obligations peut conduire à communiquer des informations trop détaillées et peu accessibles aux parties prenantes, comment adopter un comportement éthique afin que transparence signifie toujours sincérité ? Le Management doit rendre compte au Conseil des manquements et risques majeurs encourus afin d’éclairer ses orientations stratégiques. Quelles précautions prendre pour préserver la confiance et éviter de susciter des réactions préjudiciables à l’entreprise par cette volonté de transparence ? Quels intérêts celle-ci doit servir dans le cadre d’une bonne gouvernance ?

  • Caroline Weber Directrice de Middlenext
  • guillaume robin Président-Directeur Général Thermador Groupe

« tous journalistes sur internet, infos en Continu. la ConfianCe à l’épreuve des faKe neWs » atelier 11

Soupçons de liens occultes entre journalistes et pouvoir politique, doutes sur l’indépendance éditoriale de supports pointés du doigt pour de possibles conflits d’intérêts avec leurs action- naires et annonceurs. La confiance des Français vis-à-vis des médias traditionnels est en pleine tourmente. La recherche permanente du meilleur scoop et l’information diffusée en continu contribuent parfois à altérer la fiabilité de l’information. Internet devient le 1er canal pour s’informer. Quelles sont les dérives possibles? Chacun peut, sur internet, s’informer mais aussi informer les autres et diffuser massivement des nouvelles. Est-ce pour autant du journalisme? Internet est accusé de véhiculer des fake news. Une loi est envisagée pour stopper leur diffusion dans certaines circonstances et pour sanctionner leurs auteurs. Dans le 33ème pays (sur 180) du classement RSF sur le respect de la liberté de la presse, la confiance dans l’information peut-elle passer par l’élimination d’informations qui pourraient être qualifiées de fake news dès lors qu’elles dérangent ? Est-ce à chacun de recouper les informations, de contrôler par lui-même leur cohérence et leur véracité ou une autorité indépendante doit-elle s’en charger ?

  • guillaume goubert Directeur du journal La Croix, directeur de la Rédaction
  • arnaud jaColin Dirigeant de Storyzy

« big data, objets ConneCtés, gafam, ia... quelles pratiques adopter pour préserver la ConfianCe ? » atelier 12

Fake news, perte généralisée de confiance dans les réseaux sociaux, scandales de rachat de données personnelles, rejet des techniques e-marketing par les consommateurs... mais aussi nouveaux services plus performants proposés aux personnes, individualisation possible des traitements médicaux grâce aux techniques de l’Intelligence artificielle, droits des personnes sur leurs données renforcés, autant de défis à relever de toute nature. Quel équilibre trouver entre surveillance et confiance ? Peut-on exploiter les données de masse sans confiance ? Quelle place à la confiance dans les stratégies d’alliance et de partenariat avec les pure players ? Le nouveau cadre de protection des données personnelles, le RGPD peut-il maintenir ou relancer la confiance ?

  • jeanne bossi malafosse Avocate associée chez Delsol Avocats
  • guillaume planet Vice President Media & Digital Marketing Global du Groupe Seb

« la ConfianCe, levier de la performanCe en entreprise » atelier 13

Volatilité, incertitude, complexité, ambiguïté et accélération, voici désormais les cinq forces qui composent, décomposent, recomposent le terrain de jeu des entreprises. Pour jouer avec ces forces, il s’agit de rendre nos entreprises capables d’anticiper, s’adapter, se réorganiser en permanence et réajuster leur activité... de les transformer en Entreprises Alertes©. Pour y parvenir, il est prometteur de parier sur des organisations plus fortement basées sur l’autono- mie, une ressource d’énergie par trop sous-utilisée. Faire confiance aux hommes est en effet l’une des manières les plus efficaces et les plus économes de relever les challenges actuels ; non pour de simples considérations humanistes mais parce cela permet de susciter l’enga- gement, de développer la capacité d’innovation et d’assurer une performance durable. Nous vous proposerons d’échanger sur 4 grandes typologies d’organisation qui coexistent dans l’entreprise – et qui constituent son « mix-organisation ». L’une d’elles - l’organisation « holistique » - repose justement sur une confiance plus grande accordée aux hommes, managers et collaborateurs qu’aux systèmes.

  • guillaume bouvier Directeur du bureau Kea & Partners de Lyon
  • frédéric roques Dirigeant d’entreprise et ex DG d’EGIS France

« la ConfianCe Catalyseur d’intelligenCe ColleCtive » atelier 14

Sans confiance, pas de dynamique collective ! La confiance est essentielle pour la qualité et l’efficacité des organisations. Cet atelier sera l’occasion de vivre une expérience, afin de comprendre les différentes dimensions de la confiance. Les participants pourront découvrir pourquoi la confiance est clé dans les organisations et notamment dans les transformations : construit sous forme d’itinéraire, l’atelier permettra d’appréhender la notion de confiance, de prendre conscience de ses dimensions, ses ingrédients et ses bénéfices pour la performance collective. L’atelier nourrira la réflexion sur les enjeux de la confiance pour les entreprises aujourd’hui et demain et d’ouvrir des pistes pour adresser ce sujet.

  • matthieu leCHat Responsable KeaPrime Lyon (Groupe Kéa)
  • thibaud briere Délégué à la philosophie de l’organisation, Groupe Hervé