Les ateliers — Les Entretiens de Valpré

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Outils personnels

Au croisement de l’entreprise et de la personne humaine

Les ateliers

Société à responsabilité illimitée : 15 et 16 novembre 2019

Réflexion pratique par petits groupes (30 personnes en moyenne) autour de deux experts du sujet traité.

« La RSE pour les nuls ! » atelier 1

Par où démarrer ? Quelle démarche suivre ? Comment embarquer les équipes ? Que vous soyez cadre, dirigeant ou entrepreneur, cet atelier est celui qu’il vous faut pour engager ou accélérer efficacement votre démarche RSE !

Vision sur 3 niveaux de responsabilité, programme d’actions robuste, gouvernance et pilotage RSE… venez partager vos expériences et vos questions ; pour adopter les meilleurs pratiques et faire de votre entreprise une entreprise responsable, contributrice à un avenir durable.

  • Benoît GAJDOS Associé Kea & Partners, DG de CO Conseil
  • Emery JACQUILLAT PDG de la CAMIF

« La transformation responsable de l’entreprise » atelier 2

Qu’est-ce que transformer « en responsabilité » pour un chef d’entreprise ou un manager ? Les actions de transformation menées au niveau de l’entreprise et au vôtre intègrent-elle une telle dimension ?

Lors de cet atelier, venez partager vos propres expériences et débattre de 3 nouveaux champs de responsabilité :

  • Faire de la mission de l’entreprise un levier de développement du business 
  • Conduire une transformation éco et socio-responsable 
  • Développer les pratiques de managers responsables
  • Guillaume Bouvier Directeur, Kéa & Partners Lyon
  • Alexandra Zivy Directrice de la Transformation, Bjorg, Bonneterre et Compagnie

« Qu’est-ce que la responsabilité de l’entreprise dans la Doctrine Sociale de l’Église ? » atelier 3

Qu’est-ce que la doctrine sociale de l’Eglise ? Sur quoi cet enseignement met-il l’insistance ? Comment cette doctrine sociale envisage-t-elle l’entreprise ? Affiche-t-elle une préférence pour une forme particulière d’organisation ou de gouvernance plutôt qu’à une autre ? Quelle responsabilité assigne-t-elle  à l’entreprise et à ceux qui y collaborent ? Qui est responsable de quoi ? Quels sont les fondements de cette responsabilité ? Y a-t-il dans cette doctrine quelque chose de spécifiquement chrétien ? Les différentes Eglises chrétiennes défendent-elles des positions comparables ? Les enseignements des Eglises en matière économique ont-ils une pertinence pour ceux qui ne partagent pas la foi chrétienne ?

  • Père Dominique GREINERaa - Rédacteur en chef au journal La Croix
  • Thierry VILLEMAGNEDirigeant Humanem Formation

« Être responsable, en tant que patron chrétien, ca veut dire quoi ? » atelier 4

Peut-on parler d’un management spécifique lorsque l’on est patron et chrétien ?
Un management « chrétien » peut-il rendre l’entreprise plus humaine, plus inclusive, plus fraternelle, plus éthique ? Être à la fois patron et  chrétien, est-ce paradoxal ?

Quelles seraient les compatibilités et/ou incompatibilités pour un chef d’entreprise chrétien désireux de respecter les principes de la doctrine sociale de l’Eglise, tout en intégrant les contraintes de la vie économique et de ses combats ? Gérer au quotidien une entreprise qui fait face aux enjeux économiques et aux décisions difficiles (plan social ou licenciement individuel par exemple), traiter équitablement toutes les parties prenantes, n’est-ce pas un défi pour tout chef d’entreprise chrétien. Salariés, actionnaires, clients, dirigeants… les intérêts sont parfois divergents.
Comment un patron chrétien et responsable arbitre-t-il ?

  • Xavier de BengyDirecteur industriel chez Nidec Leroy Somer
  • Xavier du Crest de Villeneuve Directeur France Handicap International

« Pourquoi les responsables du management doivent-ils devenir des managers responsables et comment ? » atelier 5

Qu’est-ce qu’un manager responsable ? Traditionnellement responsables de l’organisation du travail et de la motivation des équipes en vue d’atteindre les objectifs de l’entreprise, les managers doivent également assurer santé, sécurité, voire bien-être au travail.  Les meilleurs managers sont exemplaires, ils guident, forment, donnent du sens et fidélisent leurs collaborateurs. Cela suffit-il à faire d’eux des managers responsables ? Les critères pris en compte sont-ils les mêmes dans toutes les organisations ?
Les jeunes générations défient leurs managers avec des exigences considérées comme nouvelles et parfois déconcertantes par ces derniers. Il arrive de plus en plus qu’autorité et contrôle soient contestés. Ont-ils d’ailleurs leur place dans le cadre d’une « hiérarchie responsable », et si non, celle-ci peut-elle fonctionner durablement ? 
Les enjeux de la RSE contribuent à renforcer la perception de la « responsabilité sociale et humaine » des managers et les incitent à revoir leurs pratiques managériales. Pourquoi est-il si crucial d'encourager cette évolution au sein des entreprises ? Quels sont les bénéfices attendus et pour qui ?
Ce sont souvent les meilleurs commerciaux ou techniciens qui deviennent managers sans y être suffisamment préparés. Cette politique de promotion interne permet-elle de nommer des managers responsables ? Dans le cas contraire, quelles mesures doivent être prises pour qu'ils le deviennent ?
Un manager consacre en moyenne seulement 20 minutes par semaine à chaque salarié. Le manager responsable est-il celui qui sait trouver et donner du temps, malgré ses urgences et la production courante ?

  • Anne ChatelainPrésidente d'AUDIENTUR, Conseil en Management - Gouvernance Risque Compliance
  • Eric BouzardDirecteur Général de la Chocolaterie Weiss

« Santé et bien-être au travail, une responsabilité de l’employeur : prévenir les risques, améliorer la qualite de vie en entreprise ! » atelier 6

Toute organisation est responsable de la santé physique et mentale de ses salariés. Prévenir les risques au travail, prendre des mesures pour éviter maladies professionnelles, accidents du travail, stress, harcèlement et incivilités font partie des obligations et préoccupations de l’employeur : plans d’action pour lutter contre les risques psycho-sociaux, sessions de coaching pour impulser un « management bienveillant », encouragements à la « digital detox » se multiplient… Comment les PME concilient-elles la nécessité d’actions QVT et leurs exigences opérationnelles ? Quelles sont les priorités de l’employeur ?

Des mesures concrètes visant à accroître le bien-être au travail sont parfois mises en place dans les entreprises : salle de sport, conciergerie, crèche, télétravail… Y a-t-il un retour sur investissement possible ? Est-ce suffisant pour donner aux salariés le sentiment d’être bien traités ? Que se passe-t-il si l’organisation et le management n’évoluent pas en parallèle pour améliorer plus globalement leurs conditions de travail ? Le salaire a un impact dans la perception du bien-être au travail. Que se passe-t-il quand il n’est pas en rapport avec l’engagement du salarié ? Que peut faire l’employeur ?

Le passage de « service public », sans véritable objectif commercial, à celui d’entreprise privée, sous forte pression de performance, a souvent un impact négatif sur le bien-être au travail ressenti par les salariés, voire sur leur santé mentale. Quelles en sont les raisons ? Comment les protéger et prévenir les risques lorsque la culture d’entreprise change radicalement ?

  • Olivier BachelardProfesseur à l’emlyon business school
  • Roland Doitrand  DG de la PMI familiale DOITRAND

« investissement socialement responsable, « finance verte »… la finance peut-elle moraliser l’économie ? » atelier 7

L’ONU assure la promotion de l’investissement responsable, 2 500 signataires dans le monde en 2019 -dont 200 en France (23 asset owners)- s’engagent à respecter les « Principles for Responsible Investment » définis. Les fonds ISR en France ne cessent de se développer (417 milliards d'euros d’encours au 31/12/2018). L’Europe a lancé un plan d’action sur la finance verte. Mais l’incitation des ONG et des « Politiques » à se préoccuper de l’impact environnemental et social des projets financés peut-elle avoir une influence durable ? Cela relève-t-il de leur responsabilité ? Que deviendront les entreprises qui ne pourront pas suivre le mouvement ? 
Obligations réglementaires, pression des parties prenantes, différenciation concurrentielle, risque de crédit plus élevé en cas de crise « extra-financière », poussent les acteurs financiers -et les agences de notation- à intégrer les facteurs Environnementaux, Sociaux et de qualité de Gouvernance dans leurs activités. En France, les investisseurs institutionnels doivent publier des informations relatives aux objectifs ESG. La finance durable peut-elle être correctement régulée alors même que les critères ESG sont difficilement quantifiables et si peu comparables d’une entreprise et d’un secteur d’activité à l’autre ? 
Si les banques peuvent rendre compte de l’utilisation de l’épargne de leurs clients pour financer des projets responsables, qu’en est-il des gestionnaires d’actifs ? La finance, jugée hier « responsable » de dérives économiques sera-t-elle demain « responsable » de la moralisation de l’économie ?

  • Jacques-HENRI Bouscayrol  DAF chez CFDP Assurances
  • Emmanuel de La Ville Directeur Général Délégué de Qivalio

« Délégation de pouvoirs, transfert des responsabilités du dirigeant. Pourquoi, quand et comment ? » atelier 8

L’employeur est responsable pénalement en matière d'hygiène et de sécurité. Cependant, quand l’entreprise est multi-sites, multi-activités, multi-pays, il est souvent impossible de tout contrôler et de maîtriser tous les risques, et il peut s’avérer indispensable de déléguer.  Pour quelle catégorie d’entreprise cette délégation est-elle obligatoire, et dans quels cas est-elle fortement recommandée ? Quelles sont les différences entre une délégation de pouvoir, une délégation d’engagement, une délégation de signature ? Pourquoi est-il si impératif de savoir les différencier ? 
Si organiser une délégation de pouvoir doit être anticipé, à quel moment est-ce le plus opportun de la prévoir ? Comment choisir le délégataire qui conviendra le mieux pour gérer un tel niveau de responsabilité ? Y-a-t-il un cadre particulier à respecter et des précautions à prendre pour qu’une délégation de pouvoir soit valable et opposable ? 
Avec ou sans délégation de pouvoir, en cas de survenance d’un risque majeur, la pression sociétale et médiatique se porte généralement sur le dirigeant qui devra rendre des comptes. La délégation de pouvoir trouve-t-elle ainsi ses limites ?

  • Maître Emmanuelle Jalliffier-Verne Active Avocat
  • Philippe SolPrésident de Lyon Bureau

« Impératif environnemental et social, impératif économique : inconciliables ? Inventer un équilibre responsable » atelier 9

A partir de l’exemple d’une entreprise locale, nous verrons comment la RSE s’est progressivement mise en place dans un grand groupe industriel : depuis des actions ponctuelles tournées vers un environnement proche jusqu’à l’intégrer véritablement dans le business model de l’entreprise, en mettant en place une innovation éco-responsable. Grâce aux expériences des deux intervenants, et aux interactions avec la salle, nous aborderons la question du dilemme posé par l’intégration de la RSE au cœur des questions stratégiques de l’entreprise : faut-il proposer des produits plus chers, mais fabriqués en France ou fabriqués à partir de matière recyclée ? Comment assurer une juste rémunération des employés tout en offrant au consommateur des produits accessibles ? Louer ou acheter les produits : quelle est la solution la plus éco-responsable, sans négliger les impacts sur le fonctionnement de l’entreprise ? …

Cet atelier, très interactif, a pour vocation d’interroger sur cet équilibre en constante réinvention au sein d’un environnement économique en pleine mutation.

  • Jean-Sébastien Cadix Directeur Pépinière Valpré
  • Joël TronchonDirecteur du Développement durable Seb

« L’inclusion numérique : une responsabilité sociale et humaine » atelier 10

Quelle place la société fait-elle aux plus fragiles ? Comment les prend-elle en compte ? Qui en est responsable ?
La dématérialisation des services et des documents s’accélère pour bientôt se généraliser. Un pourcentage non négligeable de personnes sont exclues : 10% de la population n’utilisent jamais d’outils informatiques.
Derrière cette exclusion, on se trouve face au non recours aux-droits, donc à une augmentation de la précarité des plus fragiles.
L’Etat se mobilise pour proposer des solutions d’accompagnement. Des associations viennent en aide aux personnes en difficultés, elles sont depuis peu soutenues par des entreprises engagées. Mais l’inclusion numérique n’est-elle pas l’affaire de tous ?

  • Astrid PerroyFédération Habitat et Humanisme
  • Régine PlantierChargée de projet RSE Harmonie Mutuelle Région Sud-Est